Quelques idées de phytothérapie pendant le confinement
Dernière mise à jour : 15 déc. 2020

Pour celles et ceux qui ont ou pas un jardin : en effet, si on n’a pas de jardin, on peut trouver dans un petit périmètre autour de chez soi toutes les plantes ordinaires du printemps ; profitons de l’absence ou presque de trafic routier pour récolter dans les talus ou les prés ou les jardins publics toutes les indésirables, les adventices, qui sont si intéressantes en herboristerie. On ramasse en ce moment les plantes suivantes : La pâquerette, le chiendent (racine), le plantain, l’ortie, la mâche, le pissenlit (feuilles), la berce (jeunes feuilles), la cardamine hérissée, les violettes, la chélidoine, etc. Ce sont les plus communes à utiliser soit en tisanes, soit en cuisine. Les fidèles de la cuisine « sauvage » chez Anne se rappellent des salades crues jeunes pousses-fleurs, des quiches et autres soupes d’ortie aux saveurs incomparables. En tisane dépurative, on peut mélanger : Pâquerette + ortie + chiendent : en quantités égales, faire une décoction de 5 mn (pour les racines de chiendent) puis infusion 10 mn. Ou bien : berce + ortie + racines de pissenlit : même mode opératoire que précédent. En tisane respiratoire : violettes + pâquerette + plantain, en quantités égales, une infusion de 10 mn. Evidemment, l’ortie est la reine du printemps car elle nous redonne de la vigueur, nettoie l’organisme à la sortie de l’hiver, diminue l’acide urique, active les sécrétions digestives… Surtout dans votre jardin, laissez lui une place ! Comme la sortie Ail des ours a été annulée, nous ne pourrons pas (pour la majorité d’entre nous) fabriquer le pesto d’ail des ours ; cependant nous pouvons essayer le pesto d’orties : https://www.marmiton.org/recettes/recette_pesto-d-orties_83929.aspx C’est un atelier maison !